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Malgré les apparences, les Arts Martiaux ne sont pas une exclusivité asiatique. En effet, tous les peuples du monde ont souffert de confrontations et de guerres et tous ont donc développé des systèmes de défense.
Il existe donc des façons de combattre comme les Sénégalais, les Inuits, les Mayas, les Italiens, les Egyptiens, les Scandinaves et bien d’autres encore.

En France

 

Le système le plus connu est la Savate. (Boxe française) 
Subsiste encore de nos jours un autre art : la canne.
Il existe aussi un art plus méconnu ; la lutte bretonne. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une lutte. C’est un combat sans percussions dont le but est de faire chuter l’adversaire pour le soumettre.

En Grèce

 

De ce pays nous vient tout d’abord la lutte gréco-romaine, devenue discipline olympique. Comme dans toute lutte, les coups sont interdits et il faut faire toucher le sol à son adversaire avec une autre partie de son corps que ses appuis autorisés.
Il existe un autre style qui est réapparu : le Pancrace. Il s’agit d’une méthode où tous les coups, projections et soumissions sont possibles excepté ceux mettant la vie de l’adversaire en péril.

En Grande-Bretagne

 

Le plus connu des sports de combat est certainement la boxe anglaise n’utilisant que les poings protégés par des gants.
On y privilégie la vitesse d’exécution ainsi que la puissance des coups et des esquives. L’origine de ce sport serait un autre art grec : le pugilat

En Turquie

 

Cela fait des siècles qu’on y pratique le Kirpinar. Il s’agit d’une lutte traditionnelle, les lutteurs combattent torse nu, portant uniquement une culotte en peau de vache huilée serrée sous les genoux. Ils doivent renverser leur adversaire, puis ils doivent le maintenir tête en bas et jambes en l’air, à la verticale, pendant quelques secondes. La tradition veut que le vainqueur reçoive un mouton pour preuve de sa vaillance.

En Angola

 

On y trouve comme dans toute l’Afrique, des rituels de passage à la condition d’homme. Le N’golo est un affrontement qui a lieu à même le sol, mains nues ou avec des bâtons. La ressemblance est évidente avec la Capoeira brésilienne

Au Brésil

 

On y trouve la Capoeira qui a ses origines dans le formidable mélange de toutes les cultures africaines issues des esclaves. Les maîtres pensaient tuer leurs idées de liberté en les séparant. Mais le sort aura voulu qu’ils échangent leurs cultures pour donner naissance à une façon de se défendre dont l’efficacité réside dans le fait qu’on ne la voit pas comme un art de combat. En effet, ils la camouflaient en danse avec de la musique et des chants, ce que toléraient les seigneurs et exploitants de canne à sucre ou de café.

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