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Quel intérêt pour les d'enfants, même tout petits ont-ils à pratiquer un art martial ?
Il est évident que les parents aident à choisir l'activité sportive de leur enfant. Ils savent que pratiquer
un sport régulièrement et dans de bonnes conditions est un atout pour l'évolution physique et mentale
de l'enfant.


Mais que viennent chercher les enfants ? S'amuser ? Gagner ? S'améliorer ? Être en forme ? Faire de
l'exercice ? Faire partie d'un groupe ? Sont-ils fiers de leurs progrès ? Sont-ils intrigués par cet art
martial, ses rituels et sa philosophie ? Veulent-ils se mesurer à d'autres, à eux-mêmes ? Ou ont-ils
simplement envie de passer un bon moment ?


 L’enfant doit venir au club avec plaisir.


L’utilisation de son corps dans des séries de mouvements naturels amène à un développement
harmonieux de ses muscles et de sa souplesse. Au fur et à mesure de ses progrès techniques, il
acquiert confiance en lui.


 L’important étant de ne jamais l’y forcer.


Sa participation, sous le contrôle d’animateurs compétents et formés plus spécialement à
l’enseignement aux enfants, doit permettre d’apprendre et d’apporter, outre l’aspect physique et
sportif :


* réduction les problèmes associés à l'hyperactivité
* amélioration de la santé mentale
*diminution des troubles de comportement
*réduction de la timidité et augmentation de la confiance en soi
* diminution des conduites agressives, et augmentation des attitudes pro sociales
*favorisation des liens plus conviviaux entre enfants et parents


 Pour apprendre, nous avons besoin d'un professeur, mais aussi d'un partenaire.


L'un vous enseigne une technique et vous corrige; avec l'autre vous allez essayer cette technique
pour voir si ça fonctionne ou pas. Leur aide, leur bonne volonté et leur amitié sont indispensables. Au
dojo on se voit pour essayer et progresser ensemble. Dans la bonne humeur, l'entraînement est plus
agréable. Ce qui donnera envie de venir souvent et de progresser plus vite.


 Les professeurs ne se prennent pas pour des "Grands Maîtres".


Ils ont, eux aussi, à progresser et le savent : la "voie" des arts martiaux dure toute une vie! Mais ils ont
déjà fait un bon bout de chemin et donnent le meilleur d'eux-mêmes et de leur temps pour que les
enfants progressent, se sentent et prennent du plaisir à pratiquer une activité.


 La maîtrise de tout art demande patience, autodiscipline et concentration.


Le combat avec soi-même pour apprendre à se connaître dans l'action. Il représente une façon de
vivre à l'intérieur d'un processus de développement personnel. Ce climat éducatif n'est pas
négligeable pour des jeunes de plus en plus à la recherche de repères dans une société en crise de
valeurs. La maîtrise de soi, par exemple, est nécessaire pour favoriser la vie en société. Le suffixe Do
associé à plusieurs arts martiaux (Judo, Karaté-Do, Tae-kwon-do, Aikido, Kendo) signifie la recherche
d'une voie intérieure pour vivre en harmonie avec soi et autrui.


Les six fondements d’une pratique sportive réussie


Il est important que vous sachiez comment votre enfant se sent dans tout programme sportif. Nous
savons maintenant qu’un programme qui apporte aux jeunes le sentiment d’être en sécurité, d’être
bienvenu, d’être compétent, important, d’appartenir à un groupe, d’être important et d’être unique
renforcera son estime de soi, son sentiment de valeur propre et, par conséquent, son plaisir de
participer à ce programme sportif.


 Le sentiment d’être en sécurité.


Un jeune qui ne se sent pas en sécurité dans son milieu sportif aura du mal à se détendre et à
éprouver du plaisir dans le sport qu’il pratique. Tout programme sportif doit protéger les jeunes
sportifs contre les dommages physiques et émotionnels.


 Le sentiment d’être bienvenu.


Le jeune doit se sentir bienvenu dans son milieu sportif, quels que soient son âge, son sexe, ses
habiletés, sa culture ou sa langue. Tout programme sportif pour les jeunes doit être accueillant plutôt
que sélectif. Il ne faut pas que les enfants et les jeunes subissent de discrimination ni de pression
dans leur milieu sportif.


 Le sentiment d’être compétent.


Il faut que le jeune sportif se sente compétent. Le sentiment inverse est un trop grand obstacle, qui
empêchera le jeune de participer à une activité physique ou à un sport. Il faut offrir aux jeunes
l’occasion d’acquérir les habiletés requises pour se sentir compétents.


 Le sentiment d’appartenir à un groupe.


Les jeunes sportifs éprouvent un sentiment d’appartenance lorsqu’ils tirent satisfaction de
fréquentations qui sont importantes pour eux, et lorsque ces fréquentations sont acceptées par autrui,
en particulier par les parents, les entraîneurs et les pairs. Ces fréquentations peuvent impliquer les
personnes, les lieux ou les objets associés à un sport en particulier.


Le sentiment d’être important.


Les enfants éprouvent un fort sentiment d’importance lorsqu’ils disposent des ressources, des
occasions et des aptitudes requises pour influencer les circonstances dans leur vie. Ils éprouvent
aussi ce sentiment lorsqu’ils se sentent compétents dans une variété de domaines, comme la
résolution de problèmes et la prise de décisions, et lorsqu’ils sont capables d’utiliser efficacement ces
compétences. Les jeunes se sentent importants dans leur milieu sportif lorsque les entraîneurs leur
permettent de prendre des décisions qui ont du poids et lorsqu’on leur confie des responsabilités.


Le sentiment d’être unique.


Les enfants ont besoin d’être reconnus pour leurs réussites. Ils se sentent uniques quand les autres
pensent qu’ils sont uniques et lorsqu’ils sont capables de faire des choses que personne d’autre ne
peut faire. Les enfants se sentent uniques si on les encourage à être créatifs et expressifs. Pour se
sentir uniques dans leur milieu sportif, les jeunes doivent pouvoir affirmer leur individualité, et être
approuvés et acceptés pour cette individualité.

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